mercredi 22 juillet 2009

LES CONTES DE YOLLANDE

TOUT À DÉCOUVRIR ET A FER


15* Tout n'est pas gagné pour autant, je subis un tel choc que je ne lève même pas un petit sabot pour m'aider. Ma tête hors de l'eau et une partie de mes épaules, émergent de ce que je croyais être mon tombeau et mon entrée dans un autre monde. Le fond du lac se fait plus solide, mais j'ai si peur que ce soit mon imagination qui me joue des tours, que je me laisse traîner comme une vraie poche de patates sur un bout de grève; un pied-à-terre quoi. Mes deux sauveteurs desserrent les mâchoires et me laisse là; le haut du corps au sec et le derrière à la flotte. Encore sonné de cette grossière bouffonnerie, j'ai peine à croire ce que je vois; Deux silhouettes qui s'éloignent de moi et retrouvent la terre ferme. Alors là mon vieux, tu hallucines vraiment. Tes neurones se court-circuitent et mettent la pagaille dans ton cerveau bonhomme. Ou, c'est tout simplement ton toupet plaqué sur le front qui te bouche à moitié la vue. N'admettant pas que mon cerveau soit détraqué à ce point, d'un seul bond, je suis sur mes quartes pattes pour mieux voir ce que je vois. Les yeux bien dégagés, je suis forcé de reconnaître que je n'ai pas la berlue. Ma sainte foi du bon Dieu, c'est ma cousine Florence et---et--- non non non c'est pas la--- et je l'entends dire d'une voix déplaisante comme jamais: tu vois ce que ce que je vois cousine? Quel imbécile,ce petit morveux, t'as vu comment il m'a accostée ce jeune impoli, cet étalon freluquet...

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