mercredi 26 août 2009

LES CONTES DE YOLLANDE

Tout à découvrir et à fer


19*
Bravo gamin, tu deviens expert du lasso on dirait; T'as vu comme elle est belle cette bête, tu devrais à mon avis, en faire quelque chose de bien; si tu y mets du temps et de la patience bien sûr. De la patience, je sais que tu en as à revendre mais pour ce qui est du temps, à toi de voir mon gars. Accroché par le cou, l'étau se resserre et je me câbres sans arrêt ce qui a pour effet, que j'ai encore plus de mal. Je capitule enfin et je sors du lac, je ne suis pas de taille à lutter très longtemps face à cette équipe homme/monture plus forte que moi. J'adopte le même rythme qu'eux et l'étau se fait moins contraignant. On rejoint le troupeau quand le «gamin», me libère de cette corde en la coupant, mais qui reste tout de même sur mon encolure. C'est l'autre cavalier qui lui avait dit;
Coupes la corde Allan, il est bien identifiable maintenant, tu pourras facilement le repérer parmi les autres.
Oui Dad, car j'y tiens vraiment à ce poulin.
Je retrouve Lulu et quelques cousines et j'ai l'impression d'êtres plus en sécurité avec elles. À la fin de la journée et bien des kilomêtres parcourus, tout ce beau monde s'arrête pour la nuit. Je découvre alors que ceux qui m'ont tiré du lac ne sont pas seuls, si je compte bien, il doit y avoir une bonne dizaine d'équipes Cheval/cavalier. S'échapper c'est...penses-y même pas. Je suis comme tous les autres, éreinté de fatigue et la nuit est la bienvenue pour un repos bien mérité malgré l'inquiétude de toute la horde de chevaux. À plusieurs endroits autour de nous, les hommes ont fait apparaître de grandes boules de lumière qui laissent échapper mille et un point de lumière au gré du vent. La nuit m'a semblée bien courte et au petit matin, je suis encore à me poser bien des questions quand la voix du chef de l'équipe se fait entendre de tous........................

vendredi 21 août 2009

LES CONTES DE YOLLANDE

Tout à découvrir et à fer


18*
Ah oui, le plus fort et le plus SEXÉ! À onze mois, je me sens un homme; un vrai, malgré l'affront que je viens de subir. Je décide donc de retourner au lac mais beaucoup plus prudent cette fois-ci. Je me débarrasse de toute cette croûte de boue qui me colle à la peau, et je m'avance dans l'eau jusqu'au cou et me rinçe ensuite avec grand plaisir tellement l'eau est bonne. Quand je sors de l'eau; que j'appelle maintenant (mon bain de jouvence), je m'ébroue un long moment pour m'assécher et le vent fait le reste. Ma queue et ma crinière sont superbes comme si elles étaient gonflées au (Flecy); un vrai assouplisseur. Non loin de moi, y a un endroit du lac où l'eau est si claire qu'on dirait un miroir. Je m'y rends et penche la tête pour voir l'image que me renvoie cette surface d'eau. Une beauté je vous dis; l'élégance, la force et un sex-appeal réunis dans un même corps. Faut le voir pour le croire; Ceci dit en toute modestie. Je suis devenu le plus beau et le plus fort comme disait maman y a pas si longtemps: Me voilà devenu le King, le roi de tous les chevaux. Me voilà moi, Appolon le Magnifique. Je ne peux détacher les yeux de cette splendide image quand j'entends; Alerte à tous, Alerte à tous......
J'entends le troupeau qui reprend en choeur la même phrase et aussi la voix de Grand-mère Gamelle. Alerte à tous, les gros taons arrivent, les gros taons sont là. Tous les chevaux s'engagent dans une course folle pour échapper aux plus forts des prédateurs; L`homme et ses taons volants. Les milliers de sabots qui frappent le sol, font un bruit assourdissant mais n'arrivent pas à couvrir le vacarme d'enfer de ces engins venus du ciel. Je suis sous le choc et je n'arrive pas à bouger un seul sabot, encore moins choisir entre toutes ces idées qui se bousculent dans ma tête. M'enfoncer dans l,eau et ainsi échapper aux regards des hommes, joindre le troupeau et me réfugier au centre comme me l'a conseillé maman, ou resté planté là comme le dindon de la farce. Un seul cri arrive à sortir de ma gueule; Maman, Maman, M- a- m- a- n. Aucune réponse à mes cris si ce n'est celles de Lulu et de Gripette. Lulu crie de toutes ses forces; sors de là vite Appolon, ils vont t'attrapper, fait pas l'idiot. Dans sa voix et dans ses yeux, se lisait la peur mais c'est celle de Grippette qui me fait réellement réagir.
Ne compte pas sur nous autres pour te sortir du pétrin une autre fois. Personne ne risquera sa vie pour toi ni pour personne aujourd'hui. Surtout pas pour quelqu'un qui se targue d'être un homme mais qui se conduit plutôt comme un môme. Elles continuent leur route et me laissent planté là comme une âme en peine. Je vois venir un cavalier sur sa monture et rendu à ma hauteur, un sifflement à mes oreilles se fait entendre et aussitôt, une chose inconnue s'abat sur mon cou.
Sûrement une voix d'homme que j'entends....

LES CONTES DE YOLLANDE

Tout à découvrir et à fer


17* reçu un début de réponse mon garçon mais avant, laisses-moi voir ton front; je te dit qu'elle ne t'as pas manqué. C'est possible que tu aies une fracture du crâne petit; Fixes bien mon museau et suis mes mouvements de tête sans tricher. À droite, à gauche et en haut, et en bas. C'est bon, tous les réflexes sont là et rien de majeur à mon avis. Tu t'en sors à bon compte pour cette fois, mais ne recommences pas tes folies car c'est sûr et certain que tu goûteras à la même médecine; Tu es encore un peu jeune pour penser à séduire les filles. C'est ça que veut dire l'expression ; ne pas avoir le nombril sec mon gars. Pour ton front un tantinet renfonçé, tu as un look assez spécial et en vieillissant, tu auras un air plus viril, plus fort et plus----sexé, tu verras que toutes les filles en auront que pour toi. Mes oreilles s'agitent de tout bord tout côté pour ne rien perdre de ce que me dit maman. Dans ma tête je pense déjà à ce que sera ma vie quand je serai devenu un........ Et Appolon! Tu viens faire la course avec moi? On ira dans les dunes de sable. C'est un grand terrain de jeux comme nulle part ailleurs.
Je vais d'abord demander à maman si elle veux. Maman tu permets que Lulu et moi, si c'est pas pour longtemps, elle veux m'amener jouer dans le sable.
Si vous me promettez d'êtres prudents, je te donne la permission mon gars, cela me fera du bien d'être seule un moment.
C'est fou comme on s'amuse, des dunes à perte de vue. Et des grosses à part ça, nous courons aussi vite qu'on peut et on dévalent les pentes maintes et maintes fois. L'après-midi se passe et on N'en peux plus, Lulu penses-tu qu'il est temps de rentrer? Faudra pas décevoir maman si on veux revenir une autre fois. Revenu vers le troupeau, je retrouve maman et je me repose un brin. Je pensais à quoi déjà quand Lulu est venue me déranger dans mes pensées? Oui oui, je pensais à ce que je serai quand je deviendrai un homme.......................

mercredi 19 août 2009

FESTIVAL ÉQUESTRE DE VALLEYFIELD




En fin de semaine, j'ai faiS la promotion des randonnées équestres à travers le monde vendues au départ de Montréal . Un tout nouveau produit offert au Québec par voyages Évasion .C'est moi qui en a la responsabilité, C'est mon créno quoi.
Le tout s'est déroulé au festival équestre de Valleyfield.
Nous sommes a l'étape de nous faire connaître et nous pensions que d'avoir un kiosque pour promouvoir notre produit, serait une bonne chose.
Je remercie ma mère qui est venue me donner un super coup de main.
La chaleur était de la partie. On a vraiment eu chaud et le nombre de personne attendues n'a pas été atteint. Sûrement a cause de la chaleur.
J'ai donc du jouer au facteur. Je suis allé porter des pamphlets directement aux cavaliers. Cela m'a permis de pouvoir discuter du produit avec eux. Ceux-ci étaient surpris d'apprendre qu'un tel produit se vendait au départ du Québec et qu'ils allaient prendre le temps de lire les documets remis. Je tiens a remercier les cavaliers personnellement de leurs bon acceuil malgré la chaleur accablante.

mercredi 5 août 2009

LES CONTES DE YOLLANDE

Tout à découvrir et à fer

16
Cette voix, je la reconnaîtrait parmi mille autres. Oui oui c'est bien elle ; la cousine Gripette. Et pour finir le plat, mon cerveau m'envoie de drôles d'idées; comme si je n'étais pas assez mêlé comme ça. Je la vois se dandiner comme si elle m'invitait à quelque chose. Je la trouve très jolie aujourd'hui et plutôt attirante. Moi qui la trouvait trop guindée à mon goût, me voilà que j'ai un petit béguin pour elle! Eh crétin, ça va pas bien la tête! Et puis d'ailleurs, elle est plus vieille que toi et sera bientôt si ce n'est déjà fait; une vraie femme. Et si tu pense qu'elle en a pour toi, fais une croix dessus car les prétendants sont nombreux et elle n'a que l'embarras du choix. Un môme comme toi, n'a aucune chance, penses-y même pas. Non mais, je divague pour le vrai, et je ne me reconnais plus; moi le fort, le beau et l'indépendant Appolon. Pourquoi c'est pas sur Florence ou les autres filles que j'ai jeté mon dévolu? Si je ne me ressaisis pas tout de suite, je cours droit vers la catastrophe; je le sens. Mais je n'y peux rien c'est plus fort que moi. Je me lance donc à leur poursuite et arrivé à leur hauteur, je ne peux m'empêcher de dire à Gripette tout en la frôlant au niveau des hanches, en surplus, avec un petit air que je crois irrésistible. Merci Beauté! Et sans rien voir venir,.Vlan..........Ça n'a le nombril sec, que ça se croit irrésistible et ça veut faire le beau. Tu en as des croûtes à manger grand fendant, avant d'êtres en âge de séduire une fille. Va retrouver les jupes de ta mère si tu veux mon conseil . Et elle continue son chemin avec la cousine Florence. Un tel coup de sabot en plein front, ça vous en fait voir de toutes les couleurs. Étendu par terre, je vois des petits oiseaux dans ma tête et ça tourne, et ça tourne. Mon aplomb retrouvé et mes idées revenues à la bonne place, j'entends à nouveau cette phrase. Ça n'a pas encore le nombril sec; Ça veut dire quoi au juste? Je cours retrouver maman et lui pose la question À ce que je vois, tu as déjà............