lundi 22 juin 2009

LES CONTES DE YOLLANDE

Tout à découvrir et à faire

12* Ralentis Appolon. Pourquoi tu prends le mord-aux-dents comme ça?Pourquoi Maman? Tu devrais le savoir! C'est toi qui m'as mordu et pour quelle raison? Je voudrais bien le savoir. Oh oh mon garçon, là tu parles à travers ton toupet. Arrêtes Appolon, je vois ce qui ne va pas, arrêtes! Je te dis d'arrêter, tu as un gros insecte piqueur sur ta fesse. Si tu m'écoutes un moment, je vais t'en débarrasser. Je suis un peu septique mais je décide de lui faire confiance, ma colère s'estompe et faut dire aussi, que je suis à bout de souffle. Je m'arrête enfin. Ah! que ça fait du bien. Tout en décrochant ce vilain insecte avec sa gueule, maman me marmonne à l'oreille. Il est énorme ce taon, un vrai sumo. Laisses-moi te dire jeune homme que tu en verras bien d'autres et ceux-la, ne piquent pas mais ils te poursuivent des journées complètes dans un bruit étourdissant. Ils viennent du ciel et sont secondés par des cavaliers chevronnés, montés sur des chevaux comme nous mais domptés pour ça. Ils nous encerclent et nous poussent tous dans une même direction. Il n'est pas loin le jour où tu vivras à ton tour, cette expérience stressante au possible et qui nous force à jouer au chat et à la souris avec eux. Écoutes-moi bien et rappelles-toi de ce que je te dis aujourd'hui. Essaies de rester le plus près de moi possible et si jamais tu me perds de vue, ne cours pas comme une poule sans tête. Fais-toi le plus petit des petits et reste au beau milieu des plus grands. Tu seras plus difficile à repérer de là-haut car dans une telle cavale, c'est chacun pour sois. Personne ne s'occupe des autres et on ne s'enfargent pas dans les fleurs du pré. C'est très égoïste tu me diras, mais c'est comme ça. Un cheval averti en vaut deux comme dit toujours Grand-mère Gamelle. Ne penses qu'a te sauver et si on a un peu de chance, on va se retrouvés.

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