jeudi 23 avril 2009

LES CHRONIQUES DE BRUNO

Après avoir vu les différences entre se promener, randonner et voyager à cheval.

Il est important de partir avec du matériel adéquat.

Ce n’est pas pour autant que je vais écrire sur le matériel mais plutôt sur quelques mésaventures arrivées en randonnée. Mésaventures qui provoquèrent l’hilarité générale.

Partir en randonnée avec un sac à dos peut s’avérer comique et dangereux.

Commençons par le tragi-comique : Un guide équestre de renom, parti avec un groupe d’adolescents pour pique niquer dans la pampa. Ce guide portait en lui, la confiance, le professionnalisme, la référence, le savoir, l’expérience une aura équivalente à une rock-star entourée de ses fans.

Mais ce guide portait surtout avec lui, la nourriture pour le groupe d’ado et des doses de nourriture pour chevaux. Exceptionnellement, il manquait une paire de sacoches. Le guide, le dieu, le maître dit « ce n’est pas un problème, je prends le tout dans mon sac de randonnée pédestre ».

Voila le groupe prêt à partir, tout le monde à cheval et hop. Une heure plus tard, une envie pressante d’une des participantes provoqua une halte. Le guide dit « rester à Cheval, je descends seul et je tiendrais le cheval de Valérie ». Une fois l’opération effectuai Valérie se remit à cheval, notre guide voulu se remettre à cheval toujours en auréolé de son savoir qu’il en oublia les règles élémentaires et son sac à dos. Il mis le pied dans l’étrier, son cheval bougeait légèrement, avec sa jambe droite, il se dota d une impulsion… Le guide emporté par son élan et le poids du sac se retrouva allongé le long des flancs du cheval, la tête dans l’herbe et le pied coincé dans l’étrier. Grosso modo il était pendu par les pieds le long de son cheval avec la moitié du contenu de son sac lui coulant dessus. Son cheval d’un flegme arabo-britannique, tourna l’encolure pour examiner la posture de son maître. On ne sait si lui aussi esquissa un sourire. Le guide se décoinça le pied, se remit en ordre et reparti sans un mot. Son humour lui permis de se sortir de cette situation embarrassante.

Suivre des guides, ne veut pas dire perdre son faculté d’analyse. Heureusement d’ailleurs. En Guyane, une guide local emmena un petit groupe dans la foret Amazonienne.

Entre cri d’Ara, de singes et autres insectes. La mousson avait laissé son empreinte sur le chemin, des grandes flaques de boue entachées celui-ci.

Dans l’une d’elles, le guide s’aventura mais les autres cavaliers français ne le suivirent pas. Une conscience collective peut être. Le cheval du guide s’embourba, tomba. Le guide plongea littéralement dans l'eau rougeâtre. Le cheval se releva, sorti de l’eau tranquillement, le guide fit pareil, s'essuya avec tant bien que mal, une fois plus ou moins sec, son cheval pris la décision de s’ébrouer ce qui eu pour effet d’éclabousser son cavalier. Le tout s’est passé tellement rapidement qu’aucun des autres cavaliers n’eu le temps de réagir, sauf pour se moquer de ce guide autochtone.

A la halte du midi, un léger détail oublié peut s’avérer très important pour la suite de la randonnée. Ce guide en fit les frais.

Il oublia tout bêtement de clipper le licol de son cheval. Celui-ci se retrouva libre comme l’air, parti seul sur le chemin du retour de l’écurie. Le guide rentra à pieds avec sa selle sur l’épaule, la bride autour du cou. Plus de quinze ans après cette histoire. Elle est toujours d actualité et fait toujours autant rire.

Les guides ne sont pas les seuls acteurs, les clients aussi.

Commençons par ce cavalier allemand qui se trouvait être le dernier dans la file de cavalier. Le groupe longeait une route, arriva au niveau d'un panneau triangulaire, le guide passa l’information. Tout le monde s écarta au niveau du panneau. Sauf notre cavalier allemand qui se prit le panneau de face, la stature de cavaliers fit que le panneau plia littéralement.

Ah la finesse teutonne.

Partir avec un sac à dos n'est pas recommandé, c est ce que pourrait dire ce cavalier qui resta accroché à une branche par la lanière de son sac. Le guide lui avait dis `` pas de sac a dos``, mais non, la personne s'entêta. Lors d un passage à travers les branches, l'une d'elle rentra par la courroie et se plaça entre le sac et le dos du cavalier. Le cavalier resta accroché a son sac donc, à la branche, le cheval lui continua sa route, seul.

Le cavalier, pendu a la branche qui finit par céder, fini sa course par terre. Le rire puis le fou rire furent de mise pendant la randonnée.

Quoiqu'il en soit pour ces anecdotes, il est important de voir combien partir avec du matériel inapproprié pour la randonnée peut s’avérer délicat. Combien aussi, que les vrais chevaux de randonnées ne sont pas des robots qui se suivent, combien il est important d'avoir des chevaux au mental froid, combien l’entraînement pour la randonnée est important. Combien, Combien, Combien et considérer la randonnée comme une équitation de seconde zone est obsolète. La randonnée est un art que peut peuvent se vanter de maîtriser.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Allo Bruno,

Chroniques le fun et intéressantes

C'est beau votre travail.

D. J.

Anonyme a dit…

Une chronique instruisante et amusante. Poursuivez je lis cela avec intéressement,


Chagal.

Anonyme a dit…

Bien le bonjour.

Je m'amuse en vous lisant,surtout j'apprends des choses sur le monde équestre.

Caroline